13 mars 2018
Un séjour brestois pour les classes vendéennes
Trois semaines, c’est le délai séparant la visite de la délégation du sous-marin le Vigilant en Vendée et le séjour brestois des classes partenaires. La fin du mois de janvier 2018 et sa grisaille a donc servi de décor de fond à la découverte des forces sous-marines et plus largement de la Marine nationale.
Jour 1 – Prise de contact avec la base navale
Les visites du premier jour étaient consacrées à la prise de contact avec la base navale et une frégate anti sous-marine. Les lycéens ont pu appréhender le monde de la lutte sous-marine avec la visite de la FASM La Motte Piquet. L’interface sous-marins / frégates au large de Brest reste la garantie de la dissuasion nucléaire française. Ce premier contact permet aussi de prendre la mesure de la vie embarquée avec le fonctionnement d’un équipage, le rythme des quarts, les postes de combats et les moyens de détections des bateaux de surface, les bateaux gris. La base navale de Brest étant l’une des plus grandes d’Europe, elle impressionne souvent les élèves par son côté : « ville dans la ville ».
Le soir, le débriefing permet de revenir sur la journée et de répondre aux questions qui viennent progressivement.
Jour 2 –Découverte du Vigilant
Le deuxième jour, changement de décor avec une plongée dans les simulateurs de navigation des forces sous-marines. Le rythme des cycles opérationnels oblige les équipages de sous-marins à s’entrainer sur simulateurs avant de prendre en main le bateau. C’est l’occasion de voir des postes de travail actifs et d’imaginer l’ambiance à bord en cas d’avarie, de navigation particulière ou d’interaction avec un autre bâtiment. Le sujet de la remise en question permanente des sous-mariniers sur leurs compétences a été l’occasion d’échanges soutenus.
Après avoir traversé la rade de Brest, c’est sur la presqu’ile de Crozon que se poursuit le séjour. Après-midi marins-pompiers pour la classe de 2nde pro métiers de la Sécurité, le centre de secours de la base aéronavale de Lanvéoc leur avait réservé une explication détaillée du traitement des feux d’aéronefs. Pour les classes d’électrotechnique, la maintenance des hélicoptères a fait l’objet d’un enseignement assez proche des programmes scolaires. Enfin, les missions de la flottille 33F et surtout l’hélicoptère NH-90 ont beaucoup plu aux visiteurs.
La visite du sous-marin Vigilant est le clou de la journée. Tout ce qui a été évoqué jusqu’ici prend enfin corps. Les dimensions du bateau, la vie à bord ou les équipements deviennent concrets. L’ambiance sécuritaire, les barbelés et les modalités d’accès à l’Ile Longue donnent au groupe le sentiment d’être privilégiés. De retour à Brest, les trois classes sont attendues par le commandant de l’équipage bleu et quelques sous-mariniers pour débriefer cette prise de contact autour d’un dîner qui vient clore cette longue journée.
Jour 3 – Apprentissages spécialisés.
Le troisième jour a été celui des apprentissages propres aux options de chaque classe. L’usine électrique et les installations électriques des SNLE n’a plus de secrets (ou presque !) pour les classes de spécialité électrotechnique. Le binôme chien/fusilier-marin en combat et la spécialité de fusilier-marin ont permis à la classe de métiers de la sécurité de comprendre la notion de protection défense dans la Marine.
Après une matinée bien remplie et un déjeuner à l’escadrille des SNLE, le retour en Vendée a été bien calme et propice à la réflexion.
Le Conseil départemental de la Vendée remercie les différents intervenants de la Marine, en particulier aux forces sous-marines. Il remercie aussi son filleul, le sous-marin nucléaire lanceur d’engins le Vigilant et ses deux équipages qui ont su organiser un tel séjour.
L’année 2018 marque le 8ème séjour de ce type et les 10 ans du parrainage entre la Vendée et le « Vigilant ».